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Des P'tits Loups De Grand Lieu

Des P'tits Loups De Grand Lieu Australian Silky Terrier

Australian Silky Terrier

Bilan 2014

Actualité publiée le 18/01/2015

Des P'tits Loups De Grand Lieu - Bilan 2014



Bilan de l’année

2014 a été une très bonne année pour les p’tits Loups de Grand Lieu. Iova, I’Shrimp et Ipso des p’tits Loups de Grand Lieu ont été ainsi confirmés. Nos chiens ont également progressé dans les cotations. Dénèb des Fleurons d’Or, bien que ne faisant plus d’expositions, a reçu la cotation 2, sujet reconnu. Nous devions bien cette reconnaissance à notre « Dédé » qui reste la tête de lignée de notre élevage. Isis à l’Ouest des Prés de l’Abby accède à la cotation 3, sujet sélectionné. Enfin, Heaven Dark Jad’Or, le premier de nos chiens né à l’élevage, accède à la cotation 4, sujet recommandé. En outre, il obtient le titre de champion de France de conformité au standard 2014. Cependant, les meilleurs titres que nous avons obtenus en 2014 nous viennent d’Iver, d’Irus, d’India et de I’Divine Artémis
des p’tits Loups de Grand Lieu qui ont apporté de grandes joies à leur nouvelle famille. C’est bien là la meilleure des récompenses pour nous.

Du côté de l'agility, Gimly des Fleurons d'Or a fait d'énormes progrès, même si l'ambiance concours reste pour lui un énorme challenge. Notre gros nounours butte encore et toujours sur le slalom, ce qui lui vaut de louper de peu, et à maintes occasions, la deuxième partie de brevet (la première ayant été obtenue à Cholet cette année). Déneb des Fleurons d'Or a, elle, réussi à obtenir son brevet complet. Son enthousiasme reste cependant son plus gros défaut. Que voulez-vous, notre petite mère est pareille en concours et à la maison... Cette année, elle a également participé au trophée par équipe du sélectif du Grand Ouest à Parthenay. La chaude ambiance n'a cependant pas permis de se hisser au niveau des meilleurs même si nous étions dans la première moitié du classement. Agility toujours avec cette fois-ci tous les Silkies sportifs de France à Saint-Amand-Montrond. Pour une fois, il a été agréable de voir que le silky est bien un chien d'agility même s'il ne fait généralement pas partie des races phare de la discipline. C'est bien dans ce sens que Danielle Butel a remis le trophée du meilleur silky de la journée. A cette occasion, nous avons apprécié la pensée particulière pour Romine disparue depuis déjà un an et qui, en son temps, a brillé en Agility (5° au championnat de France). 

Le temps du bilan est également propice aux réflexions. Voilà maintenant 1 an et demi que nous avons notre affixe. Si notre objectif premier reste d’apporter le bonheur aux familles grâce à l’acquisition d’un de nos bébés habitués aux joies familiales, les expositions restent importantes pour faire connaître notre élevage. Il faut cependant bien constater que nous manquons encore d’expérience dans ce domaine ! Entre les extrêmes que constitue le chien conditionné qu’aux expositions et le chien au naturel un peu « clown », l’équilibre pour obtenir à la fois un chien d’exposition et un chien de compagnie est difficile à obtenir. Du travail, encore du travail avant d’obtenir un cocktail acceptable !!!

Par ailleurs, nous nous posons des questions sur l’avenir du Silky en France et peut-être en Europe. Les effectifs de la race restent très faibles, au niveau de ce que les biologistes nomment les seuils critiques d’extinction des espèces… Si la comparaison avec le milieu naturel est sans doute forte, on peut s’interroger sur les problèmes de consanguinité de la race. Nous ne parlons pas ici des taux de consanguinité donnés par les logiciels classiques sur 4 générations et qui n’ont de sens que sur une population diversifiée, mais de la consanguinité insidieuse qui mine le Silky. Ainsi, un très faible nombre d’individus se retrouvent dans les pedigrees permettant certes de fixer certains traits de la physionomie des chiens mais également d’exacerber des tares plus ou moins visibles… Si les grands élevages ont par le passé permis de développer la race, la diminution importante du nombre d’individus et le choix de reproduire entre un faible nombre d’individus nous posent la question de l’avenir du Silky en France et en Europe. S’il semble que choisir la meilleure encre pour tremper sa plume puisse à court terme être un bon calcul, on se demande toutefois quelle sera la qualité des pages qui seront écrites plus tard… AInsi, dans notre grande naïveté de jeune éleveur, il nous semblerait que la meilleure richesse d’un silky reste sa diversité génétique.

En photo : Iova, notre p'tit diablotin !


 
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